BONITO

Gruta do Lago Azul - Grotte du Lac Bleu





Pousada Primavera. Notre hôtel à BONITO. Un accueil d'une grande gentillesse.
On retrouve les portes métalliques. Un classique brésilien !


29 juin

PANTANAL SANS FRONTIÈRES






27 & 28 juin
de Santa Cruz à Bonito

C'EST REPARTI !

650 km en 8H30. Fraîcheur de l'hiver austral. Ronron du moteur avec, désormais, quelques sonorités plus "gutturales" à l'accélération. C'est merveilleux.
Patricia dit qu'elle a retrouvé "Diabolo et Satanas". Mais qui est qui ?
En tout cas, d'un coup (bout ?) de route, nous sommes à la frontière.
Demain on entre à nouveau au Brésil.
Objectif BONITO.
Qui fait partie d'un des dix sites où l'on trouve les eaux les plus limpides du monde !
27 juin

VIVA BOLIVIA !

Roberto, Paula, Maurizio : l'équipe de RUTA 4
Fernando : le mécanicien inspiré !

Ça y est ! Grâce à Roberto et son allié Fernando, notre Rossinante a retrouvé une nouvelle jeunesse !
Jolly Jumper piaffe donc d'impatience au parking, prêt pour les dernières chevauchées de notre périple américain. On est tout fiers de notre fidèle destrier.
Nous qui avons, pour la première fois du voyage, pris un peu d'aspirine ces deux derniers jours, étions loin de comprendre que nous souffrions, en osmose, du même mal que notre monture.
Vous allez comprendre.
Après les premiers maux évidents, valve EGR explosée, régulation électronique de l'accélération (en fonction des gaz d'échappement) fondue, et le remplacement de ces pièces (valve d'occasion artistiquement adaptée et circuit transistorisé (par grande chance) neuf, le moteur refusait toujours la montée en puissance.
Comme s'il y avait une prise d'air anormale dans le circuit.
Roberto en était au point de penser que la Centrale électronique de la voiture était hors d'usage.
Moment angoissant.
Patricia était déjà en train de faire le deuil de notre escapade motorisée. De notre Liberté automotrice.
Je broyais de mon côté des idées couleur cambouis et calamine.
Nous toussions de concert, nos gorges imitant le bruit rauque de notre moteur bridé.

Après avoir redémonté (et remonté) deux fois tous les tuyaux et pièces reliant la valve et le calculateur à l'arrivée d'air du moteur, Fernando s'aperçoit qu'en ôtant un des tuyaux, l'échappement pulse un peu d'eau.
Du coup, il pense à notre passage dans l'eau du Pantanal. Il déconnecte l'échappement et le moteur, aussi sec (c'est le cas de le dire...) redonne tout son souffle, toute sa puissance !

Notre rhume passe.

Solution.
Quand la voiture a calé au milieu de la mare, l'eau a eu tout le temps d'entrer (pas de poussée d'air d'échappement pour l'en empêcher), via le tuyau d'échappement, dans le catalyseur.
Ledit catalyseur, soit dit en passant, étant bien encrassé par le temps et l'accumulation d'essences de mauvaise qualité (imaginez une passoire encrassée).
Au redémarrage (merci d'être repartie) la voiture avait reçu une dose de boue supplémentaire dans ce filtre, obturant quasiment cette "passoire". Et les gaz d'échappement, bloqués, ont dû trouver une autre... échappatoire.
Ils ont donc pris le sens inverse. Détruisant, au passage, pour s'en sortir, la valve EGR. Éjectant en même temps le système électronique qui y était fixé.

Me suis-je bien fait comprendre ?

Bref, plutôt que de remplacer le catalyseur, Roberto nous a fait promettre de planter deux arbres à notre retour en France. Et nous avons un "pare-flammes" à la place de ladite pièce...
En harmonie avec la réalité du parc automobile de l'Amérique Latine.

Avant toutes ces épreuves, notre ami souhaitait également remplacer les bougies (77000 km au moins au compteur), qui se sont avérées être dans un triste état, et la pompe à essence, pour éviter tout risque de problème ultérieur.
Il nous a remis l'ancienne pompe qui fonctionne toujours, au cas où.

Bilan.
Avec une infime sonorité supplémentaire, notre Ford Escape a retrouvé toute sa vigueur.
On va peut-être, comme le Che l'avait fait pour sa moto, l'appeler la "Poderosa", la Vigoureuse !

Nous reprenons donc demain la route.
En sens inverse dans un premier temps, direction le Brésil.
Miranda puis Bonito.
Histoire de contempler une des eaux les plus claires du monde (et se réconcilier avec cet élément qui vient de nous causer tant de soucis).

Et puis...
Le principal.
Après toutes ces années. Avec tout l'Amour que nous avons pour cette Bolivie que nous avons découverte en l'an 2000.
Notre premier voyage lointain. Nos premières émotions au cœur de ce pays superlatif.
On se souvient de nos premiers pas en Amérique du Sud : à Santa Cruz.
C'était histoire, avec notre Merlin alors âgé de 3 ans, de pouvoir s'acclimater en douceur avant d'aller profiter des lumières de l'altiplano.
Et aujourd'hui, une Rencontre. Une amitié qui est née. Avec un de ces Hommes Citoyens du Monde qu'on aime tant.
Roberto et sa famille.
Un passionné de moto qui a accroché dans son bureau un dessin et une phrase du Petit Prince.**
Un bureau qui ressemble tant (où se niche le hasard ? Vous avez dit bizarre ?) à celui de Patricia dans "son" école...

On a le sentiment d'un petit miracle.
Et quand je mets la clé dans le démarreur aujourd'hui, j'ai encore plus conscience de toute cette chaîne d'amitié qui s'est constituée au cours de ce voyage.
Cap & Patti.
Roberto & Gabriella.
Et tous les autres.
Acteurs de cette route américaine.

PS :
Nous vous invitons à rire ensemble avec Laure et Ben qui nous ont accompagnés en Patagonie. Voir le Blog "L'Aristo et le Prolo" dans les Liens Amis !
Et avec Michèle et Philippe -et Couic-, une heureuse rencontre à San José de Chiquitos, sur leur Blog "Phil' et Mich' voyagent quel part".
26 juin

SANTA CRUZ


La voiture est au garage depuis lundi matin.
Avec le patron et ami Roberto nous avons "fait le tour" du quartier "Haut St Pierre". Des centaines de revendeurs de pièces détachées travaillent ici. La moitié vont au Japon, l'autre moitié aux USA. Ils en rapportent des moteurs usagés pour revendre à la demande.
Les recherches internet ont permis de constater que notre moteur V6 3 L est le même que celui du Ford Explorer. Et le mécano a vu que derrière la valve EGR "explosée" une pièce électronique qui doit gérer l'accélérateur (MAP ?) n'était plus fixée et avait fondu sur une pièce d'échappement.
Coup de chance après être passés dans plusieurs boutiques (y compris quelques magasins modernes à l'occidentale) on a trouvé la pièce neuve.
La valve EGR sera certainement d'occase.
Mais bon, à priori, aucune atteinte grave au moteur.
Je viens de voir sur le net que cette valve EGR est tenue pour une aberration mécanique en ce qui concerne le fonctionnement, la puissance et l'encrassement de nos moteurs. Mais permet d'émettre moins d'oxydes d'azote dans l'atmosphère.
On attend la voiture.
Ce mardi soir dîner chez Roberto.
On reprend la route après vers le Paraguay, via le Brésil. On aura fait trois fois les 800 km d'ici à Miranda, la "porte du Pantanal" !
En attendant, farniente à l'Hôtel Amazonas, TV5 Monde, petits restos et douceur de vivre dans le climat agréable de la ville.
22, 23, 24 & 25 juin

BRASÍLIA - SANTA CRUZ DE LA SIERRA... Suite et Arrivée


Fourmilier géant ou grand tamanoir






20 juin > 530 km Anastácio - Roboré
21 juin > 410 km Roboré - Santa Cruz de la Sierra
La traversée du Pantanal nous a réservé quelques rencontres de taille.
Nous sommes arrivés samedi en fin de journée à Santa Cruz. Ouf ! Les derniers 400 km, malgré une route quasiment plate, se sont faits à un maximum de 60 km/h. Impossible d'atteindre le 80 pour relâcher un peu l'accélérateur et entendre la boîte passer sur le 4e rapport. Aucune puissance transmise au-delà de 2000 tours/mn.
Cela a été une réelle aventure : je n'étais pas sûr d'amener la voiture jusqu'ici.
La tension s'est encore accrue en entrant en ville. Quelques redémarrages difficiles mais quand on ne dépasse pas le 40 ou 50, ça tourne à peu près correctement.
Heureusement que nous disposons, sur la tablette, d'OsmAnd. Ce GPS gratuit (encore merci à Ton, rencontré à Samaipata, de nous avoir passé l'info !) est très utile pour se diriger en ville et éviter les détours inutiles.
Lundi notre fidèle monture retourne au garage. Va-t-elle retrouver sa vigueur ?
20 & 21 juin

BRASÍLIA - SANTA CRUZ DE LA SIERRA







18 juin > 580 km Brasília-Caçu
19 juin > 700 km Caçu - Anastácio
Je maintiens difficilement le 50 km/h dans les faux-plats. On a alterné hier les montées/descentes. Heureusement l'altitude est passée de 1000 à 500 m. Globalement on est descendus.
Je laisse les camions me doubler dans les côtes, quand je me retrouve à 40... Je me mets sur une sorte de bande d'arrêt d'urgence avec les feux de détresse.
Malgré cela on a réussi à garder une vitesse moyenne de 70 km/h. On profite du paysage. Vastes espaces. Tonalité verte et rouge. C'est reposant. Cela compense le stress que je ressens au niveau du pied de l'accélérateur. Là je suis obligé de développer des trésors continuels de "sensibilité". Ça passe ! Le brave Ford Escape continue d'avancer.
Bon, honnêtement, faudrait pas avoir à le titiller pour passer sur de la piste difficile, le pauvre n'a plus l'énergie suffisante, malgré l'essence qu'il avale plus goulûment encore que d'habitude.
Du coup, désolé, je ne m'arrête guère pour les photos.
18 & 19 juin

AU-REVOIR BRASÍLIA !


Palais ITAMARATY
C'est le siège du Ministère des Affaires Étrangères.



Cette oeuvre, devant le Palais, représente les cinq continents dans la Paix et l'Harmonie.

Décidément, nous retrouvons Don Quichotte tout au long de notre voyage.
Que fait-il ici, dans les murs du Ministère de la Diplomatie ?
Contre quels moulins...

El Hidalgo
Antônio BERACOCHEA




Nous avons laissé Merlin au Lycée Français François Mitterrand (dont les nouveaux bâtiments doivent entrer en service en octobre) pour aller admirer le Sanctuaire Dom Bosco et son camaïeu de lumières.





Un dernier passage devant ces monuments gouvernementaux qui font le charme puissant de la capitale brésilienne.
18 juin

NÚCLEO BANDEIRANTE





Voilà 8 jours que nous sommes stationnés ici, à une petite quinzaine de km du centre de Brasília.
En s'écartant un peu du centre ville nous avons pu trouver des prix plus abordables pour nous loger !
Cette ville fut connue sous le nom de "Ville Libre" et occupée, à l'origine, par les candangos, les ouvriers bâtisseurs de la capitale.
Ambiance simple et pleine de vie.
Les Brésiliens nous accueillent partout avec grande sympathie et gentillesse.

Merlin a passé ce matin l'écrit de Français. Il reste l'épreuve de Sciences demain.

Nous repartirons mercredi matin pour la Bolivie et Santa Cruz où notre ami Roberto me dit pouvoir refaire la pièce cassée de la voiture et solutionner la panne. Nous avons devant nous un peu plus de 2000 km dans les mêmes conditions qu'à l'aller... Le mécano bolivien ne comprend pas qu'ici ils ne soient "pas capables" de faire la même chose !
Autre monde...
16 juin
Lunar Plaza Hotel